Nouvelle utilisation de timbres de Métropole
En 1958, suite aux événements politiques qui secouent l’Algérie, sur la pression des mouvements populaires, et avec le souhait politique de l’époque de maintenir « la France de Dunkerque à Tamanrasset », la création de timbres-poste spécifiques est arrêtée.
Les timbres de Métropole sont de nouveau utilisés, selon un décret du 18 juillet 1958, en application à compter du 22 juillet. Un premier approvisionnement de valeurs courantes nécessaires à l’affranchissement aux différents tarifs postaux en vigueur est réalisé avec des figurines émises avant 1958, toujours en service et en stock important, qui sont réparties dans les bureaux de poste des 17 nouveaux départements d’Algérie.
Toutefois les timbres portant la mention « Poste-Algérie » seront admis jusqu’à la fin de l’année 1958.
Après la suppression des départements d’Aumale et Bougie, les 15 départements restants recevront régulièrement toutes les émissions en timbres-poste, poste aérienne, préoblitérés, ainsi que les timbres taxe, émis au cours des années 1960, 1961 et 1962, jusqu’à l’indépendance en juillet 1962.
Parallèlement, des flammes d’oblitération se multiplient, qui parlent de la vie courante, vantent les villes et régions d’Algérie, annoncent des événements, font la promotion de produits locaux, comme à la même époque en Métropole.
Mais apparaissent aussi des flammes à connotation politique, pour soutenir le maintien de l’Algérie dans la République Française.
À partir de 1959, le tarif d’une lettre simple était de 25 francs (puis 0,25 fr)