Timbres à date locaux sur timbres de Métropole
Progressivement, les grilles d’oblitération ont été abandonnées, au profit de timbres à date comportant le nom du bureau et la date d’émission du courrier. Les timbres de France sont utilisés couramment, pratiquement jusqu’en 1926.
Les correspondances circulant à l’intérieur des terres étaient, avant l’arrivée des véhicules automobiles et du chemin de fer, transportées par les diligences, principalement dédiées au transport des personnes.
Dans l’ouest du pays, près le la frontière marocaine, ces diligences étaient équipées d’une boîte aux lettres dite « Boîte Mobile », et les courriers étaient tamponnés d’une part avec un cachet indiquant le trajet suivi, et d’autre part d’une marque BM encadrée.
Parallèlement, il fallait donner un nom à chaque bureau, et les bureaux ont été baptisés, au gré de leurs fondateurs, de noms aussi divers que variés, le plus souvent un nom célèbre, admiré ou non.
Les noms des bureaux, qui sont aussi souvent le nom de villages nouvellement créés, évoquent des militaires ou des batailles, des hommes politiques de la IIIe République, des artistes, écrivains, philosophes, des savants, des chefs militaires, des grandes batailles, etc.
Et même après l’indépendance, pendant un certain temps, des bureaux ont gardé leur nom évocateur.
( Les quatre timbres, émis en 1964, célèbrent respectivement : la charte des enfants, le complexe d’Arzew, la première foire internationale d’Alger, la campagne de reboisement)